Carte d'identité
๑ Prénom: Charlotte, mais la plupart des gens qui la connaissent l'appelle Chuck. Evelyne, c'est le nom de sa grand-mère maternelle, certes, elle l'aime beaucoup, mais elle tient farouchement à maintenir son héritage francophone puis les deuxièmes prénoms, entre nous, c'est d'une autre époque.
๑ Nom: Elle a porté pendant ses cinq ans de mariage le nom de Pearson, celui de Sean, son défunt mari, ce soldat des airs qu'elle avait rencontré à l'adolescence pour le perdre un an après la naissance de leur fils. Elle a retrouvé son nom de fille à la mort de son époux, celui de Sinclair.
๑ Date et lieu de naissance: Au choix.
๑ Nationalité: Canadienne
๑ Emplois ou étude: Je la voyais architecte, ingénieure, avocate ou comptable, un truc quand même assez gros dans une boîte qui engrange pas mal de billets par trimestre. C'est par l'intérim de sa compagnie qu'elle est entrée en contact avec le groupe Audet, et donc Rafael par le fait même.
๑ Groupe: Au choix.

Raconte-moi une histoire
L'idée que je me fais de Charlotte, c'est une battante au coeur tendre. Elle est déterminée, ambitieuse, elle se donne à fond dans tout ce qu'elle fait et est foncièrement amoureuse de son fils Guillaume. Elle est prête à tout pour ce dernier, donc elle ne s'octroie pas le loisir de pleurer la perte de l'amour de sa vie, même si elle aurait bien aimer s'apitoyer sur son sort, faire son deuil quoi. C'est cette quête de rédemption qui l'amène à Montréal - elle vit/vivait ailleurs, au choix - et après maints stratagèmes pour rencontrer Rafael Audet - qui a disparu à la suite des funérailles de Sean, sans donner d'adresse - elle va entretenir une relation ambigüe avec ce dernier lorsqu'il s'ouvrira un peu à elle, par respect pour son ami mort à l'autre bout du globe. Ça ne viendra pas instantanément, il faut l'apprivoiser - lui n'est clairement pas dépassé l'étape de la colère dans le long chemin du deuil - et lui faire oublier le syndrome du survivant.

Son histoire est donc, somme toute, relativement libre. Sean et elle se connaissaient depuis l'adolescence, et étaient l'amour de la vie de l'autre. Ils auraient eu cinq gosses, se seraient aimés jusqu'à la fin des temps, mais la vie est une chienne et en a décidé autrement. Elle vient d'une famille nombreuse, a beaucoup d'argent, de contacts et d'amis. Elle est brillante, protectrice et sensible. Une jeune femme en deuil, qui n'a pas suffisamment pleuré la perte de son mari par instinct maternel afin de protéger son fils. Elle ne connaissait pas personnellement Rafael, en avait entendu grandement parlé - il avait assisté au mariage ainsi qu'aux funérailles, leurs agendas respectifs ne leur permettant pas des rencontres moins officielles à trois. Voilà!

Rentre à la maison
๑ remember me:
« Charlotte Sinclair ». Mes traits se décomposent. Je savais bien que ce nom me disait quelque chose, même si je ne pouvais pas mettre le doigt dessus. Sinclair. Si elle avait porté le nom de son mari, elle s’appellerait Charlotte Pearson. Sean Pearson. Elle est veuve. Dans ses bras, elle tient Guillaume, leur fils. Il est orphelin de père. Elle est veuve. Elle a perdu son mari, et moi, je suis toujours là, affublé d'un sourire qui s'affadit rapidement. Il m'avait dit que la famille de sa femme était riche, mais si elle intéresse mon père à ce point, je n'ose pas imaginer quel fond elle possède... non, mais merde! Je suis con. Je l'ai vu aux funérailles militaires de Sean, et je lui ai même offert mes condoléances. On ne s'était jamais rencontrés auparavant. Elle s'était effondrée dans mes bras, me demandant de lui lâcher un coup de fil un de ces quatre. Elle voulait savoir, elle voulait que je lui dise... et je pouvais pas, lâche que j'étais, lâche que je suis. Je pouvais pas parler de ça, de là-bas, je n'avais que des flashs, des sentiments étranges, des drôles de sensations dans mes tripes. Je ne l'avais jamais appeler, et pourtant, la voilà devant moi « Monsieur Audet, quelle agréable surprise! ». À son air, je me doute que madame Sinclair n'a pas appelé à l'investisseur au hasard, et à ma tête, j'ai l'impression de m'être fait baiser. À l'envers.

Elle n'est pas du genre que l'on fuit, au contraire, elle a plutôt tendance à réussir ce qu'elle entreprend et avoir ce qu'elle veut. Ce qu'elle exige de Rafael? Qu'il ait les couilles de lui raconter ce qui est arriver à Sean, outre-mer, loin de tous, loin de eux, loin d'elle et de Guillaume. Il est le seul qui peut l'aider à faire son deuil, le seul avec qui elle pourrait parler de Sean puisqu'il était celui qui le connaissait le mieux. Avec la farouche opposition que lui a opposé les filtres avant d'atteindre le fils du PDG du groupe Audet, elle a amené la cavalerie lourde: les affaires, et Guillaume. Elle s'octroie donc le statut privilégié d'invitée de marque d'Audet père, friand des bonnes affaires - Sean lui avait parlé des Audet, pas complètement conne la femme. C'est donc à catimini qu'elle compte obtenir ce qu'elle veut, peut-être même trouvera-t-elle quelque chose d'inattendu, au passage: quelqu'un qui la comprend, qui partage sa peine, le vide dans sa vie. En cela, ça ne tournera sans doute pas comme elle l'espérait au départ... pour le mieux? Pour le pire? Ça, seul l'avenir nous le dira!

Citation :

Je tiens à l'avatar, je trouve qu'elle correspond parfaitement à l'idée que je me faisais de Chuck. Si elle vous déplait mordicus, je veux bien tâter le terrain d'une autre brunette avec l'air fonceur et déterminé, du genre Olivia Munn, mais je suis plutôt coriace dans mon genre. Si le nom de famille vous agace, libre à vous, mais je veux un truc francophone, ou qui tire sur la racine française au moins. Quelqu'un de présent (3 ou 4 jours par semaine) et de motivé, le nombre de lignes m'importe peu. Voilà, si je vous ai pas effrayé, merci de m'avoir lu tout du moins, et au plaisir évident que j'aurais à voir Charlotte entre les douces mains d'autrui