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 LEO + it's a terrible fall.

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AuteurMessage
Léonie Bourgeois
Léonie Bourgeois


๑ CREDITS : (avatar) @ ashesdust + (signature) @ en cours.
๑ HUMEUR : Boudeuse.
๑ AVATAR : Liza Serpova.
๑ MESSAGE : 111
๑ INSCRIPTION : 15/08/2012

๑bonne résolution๑
๑ réussite de résolution:
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๑ mes contacts iphone:
๑ mes résolutions pour cette année:
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MessageSujet: LEO + it's a terrible fall.   LEO + it's a terrible fall. EmptyLun 3 Sep - 20:26



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Léonie Bourgeois
22 YO. | IMMEUBLE DE LA MEDUSE | LEA SEYDOUX | ARCHIVISTE MAIS VA REPRENDRE DES ETUDES | QUEBECOISE

VOTRE SUPER RÉSOLUTION
IMG@TUMBLR ›
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Carte d'identitée
๑ Prénom: Léonie
๑ Nom: Bourgeois
๑ Date et lieu de naissance: 20 Octobre, Montréal
๑ Nationalité: Québécoise, américaine
๑ Emplois ou étude: Lors de son long voyage à Paris, elle était archiviste à Beaubourg, mais elle compte reprendre ses études au semestre prochain ayant été acceptée à Darthmouth.
๑ Groupe: Immeuble de la méduse.

Dans la tête
๑ Votre résolution:

Citation :
Elle a comme bonne résolution de ne plus renier sa famille, d’accepter ce qu’elle est. Ca commence par arrêter de mentir, de s'inventer des vies. Et aussi de reprendre confiance en elle.

Mon père est un de ces gros pecno/beaufs qui collectionne les miniatures de voitures de course, qui adore se prélasser devant un match de hockey en compagnie d’une douzaine de bières – les plus amères possibles – tout en étalant sa bedaine qui vient à peine d’exploser deux boutons de sa chemise de bucheron (qu’il porte fièrement depuis une vingtaine d’années). Ma mère elle, c’est l’archetype même de la bonne femme au foyer de la banlieue de New-York. Oui, mon père l’a dégotée dans le New-Jersey, ils sont tombés amoureux quand elle lui a renversé malencontreusement de l’apple-pie qu’elle venait de faire, toute chaude sortant à peine du four (je parle de la tarte, pas de ma mère). Bon à cette version j’y crois pas trop, seulement, quand ils vous racontent ça, ils ont d’étoiles pleins les yeux et se serrent tellement fort les mains que vous préférez dire que c’est merveilleux de sorte à ce qu’ils ne s’explosent pas mutuellement les cartillages et les phalanges de chaque doigts. Bref, le genre d’histoire bien larmoyante dans laquelle vous imaginez parfaitement les oiseaux de cendrillon se pointer pour chanter une mélodie des plus grotesque. Au final ma mère a suivit mon père à Montréal, lui, a continué son job de garagiste, elle, s’est trouvé – après de nombreuses recherches infructueuses – un temps-plein dans une supérette. Et moi dans tout ça ? Moi je dois vivre au milieu de tout ça, je dois sourire à la vie, croquer la vie, manger la vie, et je peux vous dire que ma vie elle a un arrière goût de Poutine laissée un peu trop longtemps au soleil (genre avec des bulles de plus en plus grossses qui vous explosent à la face).

J’ai jamais vraiment accepté cette vie, j’ai toujours rêvé d’avoir un grand lit à bal d’aquin, une coiffeuse en marbre, de la moquette dorée sur tout le sol de ma chambre, des coussins un peu partout et cerise sur le Sunday, un grand tapis rouge savament étalé sur les multiples escaliers de ma big house. Mais non, rien de tout ça, j’ai grandi et vécu ,jusqu’à il y a un an, dans un minable petit pavillon aux couleurs du pays. Quelque part j’ai toujours eu un peu honte de qui j’étais. Je voulais pouvoir parler de politique, de cinéma, de littérature, avec des têtes qui se bataient pour ,qu’une fois atteint leur majorité, ils puissent rejoindre les rangs d’une des universités de l’Ivy League. Dans la tête de mes parents j’étais promise à rejoindre la FAC du coin, ni plus ni moins. Ou encore mieux, à reprendre le garage de mon père. Du coup je me suis auto-éduquée (j’ai pas la même occasion appris l’auto-satisfaction), j’ai fais mon petit chemin de bataille. Je me rendais tout le temps à la bibliothèque, j’ai lu Tolstoï, Steinbeck, Dickens et Dickinson mais surtout des auteurs de nos compatriotes français, Proust, Malraux et autres Dumas. Je passais mes weekends dans les salles obscures des cinémas environentes. Pas mal de salles de films d’art et d’essais, des films d’auteurs en clair (genre Action Christine mais au Québec). Au début j’y allais juste histoire de dire que j’y étais allée, les sujets abordés j’y comprenais rien, je m’endormais souvent après les trente premières minutes, quand je lisais des poèmes je ne pouvais m’empêcher de mourir de rire devant le lyrisme dégueulant de certains écrivains. Et puis je me suis prise au jeu. Mes parents n’ont jamais compris pourquoi leur fille s’intéresser à autre chose que la cuisine et le sport. Alors je me suis mise à les détester, vraiment, encore plus qu’avant. « De toute manière vous n’êtes que deux incapables, je comprends même pas pourquoi vous avez fait un gosse. Encore heureux que vous n’en ayez fait qu’un, autrement peut être qu’on en serait venus à faire un suicide commun. » Mon père manqua de s’étouffer avec un de ces doughnuts bien gras qu’ils engloutissait par paquets de trente. « T’aurais sans doute préféré être élevée par les Tanembaum et avoir comme frères et soeur leur trâlée de flos ? » Il afficha un regard complice en direction de ma mère, puis ils s’excalfèrent en coeur. Deux crétins. Avec leurs expressions québéquoises de merde. « Au moins eux ils savent que deux et deux font quatre et que quatre et quatre font huit. Et ils sauraient également que c’est une référence à Molière. » Je me suprenais moi même à le parler d’un air hautain et dédaigneux, pleins de complaisance malsaine. Je me moquais ouvertement de leur acculturation, je devenais une petite peste méprisable. Je m’en voulais un peu, mais je finissais à chaque fois par me dire que, merde, c’était de leur faute après tout.

Je suis partie du cocon familial très rapidement, mes dix-huit ans tout juste atteint. « Cio les gars, attachez vos tuques, j'me casse » En fait non, je leur ai rien dit du tout, j’ai pris mes cliques et mes claques, mais surtout mon passeport et les petites économies que j’avais (notament l’argent d’une grand-mère bien veillante qui elle non plus, n’avait jamais compris la déchéance de son fils) direction Paris. Les français rêvent de l’Amérique, l’Amérique rêve de Paris, la ville où l’on pense naïvement que tout est permis. J’y suis restée jusqu’à mes vingt-deux ans, me trouvant un boulot d’archiviste à Beaubourg. J’y ai très rapidement développé un don d’accomodation : nouvelle culture, nouvelles expressions, nouveau mode de vie. Mais surtout, le don du mensonge.

Je me suis complètement transormée, racontant ce que je voulais bien à qui je voulais. Je me suis refais une vie. Puis deux. Puis trois. Un flot continue d’identité nouvelle sans queu ni tête. Je reniais complètement ma vie à Montréal, mes parents surtout. Un coup j’étais “ Petite fille d’un notable montréalais, à la tête de l’empire familial de fabrication de plastique. Oh, ne fait pas cette tête là Antoine – c’est bien Antoine n’est-ce pas ? - , en apparence ça n’a l’air de rien, mais le portefeuille se porte très bien. Vraiment très bien. ” Antoine, un frenchi fraîchement rencontré, ne suivait pas très bien mon histoire (en réalité il pensait juste à me mettre dans son pieu, il s’en foutait pas mal que je sois petite fille d’un emir arabe ou fermière au Texas), mais moi je continuais à baratiner, ça me faisait rire. Et puis après, pour Nicolas, un de ses amis qui me raccompagna une nuit d’hiver, j’étais “ Camille, fille d’artistes peintre complètement délurés qui ne voulaient que mon bonheur et qui avaient perdu toutes leurs économies pour m’offrir ce dont j’avais besoin ”. Au début je mentais très mal, c’était surtout pour éloigner les gros lourdingues qui me collaient un peu trop. Pendant un voyage dans le sud j’ai tenté de faire croire à un mec du cru que j’étais une autre enfant cachée de Mittérand, “tu sais, ma mère m’a toujours gardée à l’écart, dans une immense villa au plein coeur de Paris. ” Sauf que j’avais oublié mon putain d’accent québéquois de mes deux. Et puis au fur à mesure je suis devenue un crac dans l’art du mensonge, je trouvais ça cool de pouvoir être qui j’avais toujours voulu être. Personne n’allait vérifier. Mais tout s’est acceléré et mon monde a failli s’écroulé quand j’ai rencontré Louis. (voir scénario avec Louis)

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Depuis elle a tout perdu, d'où la volonté de prendre de bonnes résolutions.



Citation :
pseudo/prénom Ashesdust/Margauxâge Dix-sept ans, bientôt dix-huitavatar La belle Léa Seydouxprésence sur le forum Héhé les cours reprennent mes petits, mais le plus souvent possible !un petit commentaire? Une casse-dédi à mon Lama et sa formidable idée. I love you
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Léonie Bourgeois
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MessageSujet: Re: LEO + it's a terrible fall.   LEO + it's a terrible fall. EmptyLun 3 Sep - 21:05

Dans la tête
๑ remember me:
Léo n'aime pas qu'on l'appelle Léonie. + Elle a une passion incomensurable pour la France, mais surtout, Paris. + Elle pourrait passer sa vie la tête dans les bouquins. + Elle adore le théâtre, jusqu'à ses dix-huit ans elle prenait des cours, mais son manque de confiance en elle a fait qu'elle a tout arrêté du jour au lendemain. + Elle aimerait beaucoup se faire un tatouage mais elle a une frousse pas possible des aiguilles. Rick Genest est son idol. + Elle aime tous les genres de musique, avec un petit faible pour la country, son plaisir coupable qu'elle n'avoue à personne. + Si elle n'est pas du genre à adorer la nourriture, elle ne pourrait pas se passer de ses spécial K aux fruits rouges. + A Paris elle a pris la mauvaise habitude de fumer dès qu'elle n'a plus rien entre les mains. + Elle est très douée pour le dessin. + Elle ne tient pas du tout l'alcool, mais adore inventer des cocktails. +
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LEO + it's a terrible fall.

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